Une histoire vraie: Mon pire cauchemar de Paris (6) Pourquoi patienter

Cette photo a été prisé au début novembre, il faisait tellement agréable qu'on pouvait oublier la réalité, la tristesse. C'était très rare aussi ce temps-là, comme après il avait beaucoup plu tout le mois de novembre 2016.

Pourquoi j'avais patienté jusqu'au décembre pour demander mon salaire de novembre? En effet, il y avait un jour où ma patronne était si triste qu'elle avait beaucoup pleuré en face de moi, 3 ou bien 4 fois, toute la journée. C'était aussi le jour où elle avait engueulé avec un photographe qui était très en colère qu'elle avait fait claquer la porte en sortant. Ce photographe était seulement restée 5-8 mins au showroom, à peu près. J'étais là et bien entendais toute la conversation, mais j'arrivais pas bien comprendre tout ce qui s'était passé entre eux, vraiment! J'avais même pas demandé à ma patronne qu'est ce qui s'était passé (c'est pas mon affaire), elle m'avait cependant bien expliqué, j'avais pensé que j'avais bien saisi les tenants et les aboutissants de ses affaires. Ah, c'était le problème de ce photographe, car elle était très chiche qu'elle voulait pas partager le tarif avec ma patronne pour une collaboration.

Ma patronne m'avait très souvent dit qu'elle s'en fout de l'argent, elle paie tout ce dont elle a besoin, sauf qu'elle aime pas payer les gens qui profitent d'elle. J'avais pensé qu'elle avait bien raison! Elle m'avait acheté le Starbucks, 3-4 fois, y avait 2 fois le même jour; elle m'avait invitée au restaurant avec un client; elle m'avait payé le déjeuner à l'hippodrome de Chantilly pour un business net-working, le tarif était 330 euros (c'était hyper cher!)...etc. C'était pourquoi j'avais pensé qu'elle était vraiment gentille et elle aurait sûrement me payé tout ce dont elle avait besoin. Ce jour-là, elle était tellement triste qu'elle avait beaucoup pleuré en face de moi et en me disant que si elle n'a pas d'argent pour me payer, c'est grave ou pas?! Je lui avais demandé, mais tu vas me payer quand même après? Elle avait répondu bien sur! Après elle s’était arrêté de pleurer pour l'instant. Dans ma tête, j'avais pensé que j'avais encore mon salaire de RV, ma vie donc pouvait se passer, mais après si j'en avais plus, faut que je lui dise, j'en étais totalement sure qu'elle aurait me payé! (Je ne savais pas du tout que j'étais en train de faire une erreur!!! Une telle faute grave!!!) Par ailleurs, ma patronne m'avait demandé de m'inscrire au pôle emploi pour que je puisse bénéficier des allocations chômage, puisque j'avais le salaire dérisoire. J'avais sans doute suivi tout ce dont elle m'avait proposé, j'avais passé beaucoup de temps d'aller au bureau de pôle emploi en leur envoyant tous ce dont qu'ils avaient besoin. J'avais aussi pensé que, si j'aurais reçu des allocations chômage, ma vie passerai; C'était pour cela, j'avais patienté jusqu'à la fin novembre, jusqu'au milieu décembre... Néanmoins, j'avais reçu une lettre de pôle emploi le 12 décembre, une notification de refus d'inscription. Généralement, c'est pas possible de toucher des allocations chômage, étant donné que j'ai titre de séjour étudiant! Cette nuit-là, j'étais complètement effondrée, j'avais fondu en larmes toute la nuit, sans arrêt, horriblement...:'((( Je ne savais pas comment je pouvais vivre ici! En effet, j'avais pas osé de réclamer mon salaire, même si c'était mes droits, je le sais très bien!Mais... Je me souviens encore très bien comment j'avais tellement mal au cœur cette nuit-là, jusqu'à présent! C'était une image inoubliable! Il me semblait que je n'avais plus d'espoir dans cette ville dont je rêve depuis longtemps... Le lendemain, j'avais des yeux qui étaient diablement gonflés que je n'avais pas du tout pu sortir comme ça, je me sentais aucun ressort non plus! J'avais effroyablement perdu tout ce que j'avais, le morale, la force, l'énergie, l'esprit...tout, à partir de ce moment je pense... La chose la plus horrible pour moi est de tout perdre comme ça lorsque l'on vit toute seule à l'étranger.

Pourtant, personne savait...

Ah si, 2 amis proches seulement, mais ils savaient pas que c'était si grave pour moi...

(Dans ce temps-là, je me cachais dans mon petit coin, je contactais plus mes amis, presque, quand je me sentais pas du tout bien, ((j'aime pas trop mes amis qui me voient comme ça)), je choisissais de me disparaître, c'était aussi pour ça, j'étais entièrement effondrée après, j'avais oublié que les amis, c'est une source d'énergie.)

Il y avait une grande dépression qui envahissait de tout mon corps et tout mon cœur.

Avec un titre de séjour étudiant, c'est toujours très compliqué, j'écrirai! ...à suivre.

#parislife #paris