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Une histoire vraie: Mon pire cauchemar de Paris (13) Présence de l'espoir


Après avoir traversé toutes les ténèbres, on voit quand même la présence de l'espoir.

Scène: Dans le Palais de Justice

Date: Le 20 décembre

Vers 09h10 il y avait une dame qui arrivait pour distribuer les tickets pour tout le monde.

Moi, c'était la troisième personne qui avait eu le problème du travail.

J'avais changé ma place tandis que la deuxième personne était entrée dans la salle de consultation; je m'étais assise sur la même chaise en fait, mais à toute gauche cette fois, je m’arrêtais de lire en attendant, le gentil homme avait aussi changé sa place pour se mettre à coté de moi, il avait commencé à me parler jusqu'à ce que j'entrais la salle.

Au moment où le monsieur était sorti de la salle, je m'étais mise debout en avançant et en réfléchissant tout ce que je voulais demander dans ma tête, car on n'a que 20 mins pour chaque consultation, c'est limité également! Il faut bien prêt pour tout le monde.

C'était aussi un moment bizarre que je me demandais pourquoi j'étais là moi!!!

J'entrais, fermais la porte en disant bonjour à cet avocat et puis je m'assoyais. Cet avocat gratuit était un homme qui avait l'air gentil, souriant, je commençais à lui parler en résumant qu'est ce qui m'arrivait et en demandant qu'est ce que je pouvais m'ingénier à lutter contre ma patronne; il disait quelque mots que je ne comprenais pas du tout, j'avais l'air incertain de tout ce dont il avait proposé en fait.

Il était vraiment gentil et très patient en même temps, vu que j'avais l'air rien compris?!

(Franchement, je ne comprenais généralement presque rien, à cause du vocabulaire... je n'avais jamais eu l’occasion pour en utiliser le vocabulaire juridique.)

Il m'aidait à bien calculer combien je pouvais demander à ma patronne en écrivant tout ce qu'il avait dit sur un papier blanc avec lequel je préparais mes textes afin de lui poser des questions. Je répétais quelques fois tout ce dont il m'avait proposé en essayant de mieux comprendre quoi devais je faire et où devais j'y aller pour la suite.

- Mais je ne reste pas longtemps à Paris, car mon titre de séjour expire dans même pas 2 mois, je ne peux pas attendre 2 mois qu'il y aura quelqu'un qui me contactera, dis-je.

- Tu dépose "un référé" au Prud'hommes, dit-lui

Il m'aidait à bien noter l'adresse de Prud'hommes.

- ...C'est quoi un référé??? demande-je.

- Puisque tu n'as pas de temps, il faut attaquer cette dame directement! dit-lui.

- Dans ce cas-là, tu n'as pas besoin d'attendre 2 mois, dans un mois tu peux passer devant le juge, dit-lui encore.

Au moment où j'avais entendu "l'attaquer directement", j'avais également sorti machinalement qu'elle était vraiment méchante mon ancienne patronne! Cette expression m'aidait à allumer la guerre aussi, au fond de mon cœur!

J'avais vraiment beaucoup apprécié de son aide précieuse et son patience généreux, je lui avais dit merci beaucoup monsieur et puis j'étais sortie!

Puisque je suis une étrangère, tout ce que je demandais et tout ce qu'il me répondait c'était vraiment du latin pour moi, le vocabulaire, la procédure, l'endroit...tout!!!Il avait la patience, beaucoup même et m'exprimait bien les détails, j'en suis vraiment reconnaissante jusqu'à présent!

(Je trouve sincèrement que les gens sont vraiment gentils, sauf mon ancienne patronne, bien sur!)

Lorsque j'étais sortie de la salle, j'avais vu que le gentil homme qui m'attendait dans le couloir, il m’accompagnait à descendre en demandant qu'est ce que cet avocat m'avait proposé à faire, et puis je lui avais dit que je restais pas longtemps à Paris, j'avais tant de choses à préparer, il faut que je me dépêche.

Il avait bien compris le fait que je retourne à mon pays très bientôt, il m'avait demandé mon numéro de téléphone quand même en disant peut-être qu'on prendra un verre, dès qu'il finissait la consultation.

Bon...ben j'avais donc lassé mon numéro, sinon c'était un peu délicat de lui refuser directement, parce qu'il avait l'air très gentil et c'est tout! Je pensais à rien dans ma tête, en plus, j'avais déjà trop de choses à me concentrer, rien pouvait m’empêcher, la seul chose je voulais faire, c'est seulement que je m'occupe de toutes les procédures judiciaires avant de rentrer à Taïwan, c'est tout!

Quand j'étais sortie du Palais de Justice, il y avait du grand soleil, finalement! C'était comme si j'étais dans un chemin qui m'emmenait dans la noirceur, dans la tombe, après les ténèbres que je venais de traverser, je voyais un peu la présence de l'espoir à la fin.

C'était en effet un temps serein ce jour-là!

Cependant, j'avais aussi bien réalisé que ça sera un autre combat avec toutes les procédures juridiques...Je m'encourageais quand même à bien m'attacher et me soutenir malgré tout!

Du coup, lorsque j'avais quitté le guichet, j'avais déjà oublié le nom du gentilhomme, il m'avait rappelé 2 fois pourtant...(Un vrai poisson rouge moi...lol)

...à suivre.

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